Publié le 6 février 2024
Quimper Cornouaille Développement compte actuellement 32 collaborateurs, répartis au sein de cinq pôles, de la direction et des ressources. L’Agence s’appuie sur la diversité de profils de ses salariés et sur leur implication quotidienne au service de la Cornouaille.
Nous poursuivons cette série de portraits, en vous présentant Aurore GUIBOUX, qui a rejoint QCD en 2021. Elle occupe le poste de Chargée de mission rénovation énergétique, coordinatrice de Réseau TYNEO.
Aurore, quelles sont tes missions à QCD ?
En tant que coordinatrice de Réseau TYNEO, l’espace Conseil France Rénov de Cornouaille, je suis l’interlocutrice des collectivités, des partenaires et des professionnels pour toutes les questions liées à l’organisation opérationnelle et stratégique des services dispensés par Réseau TYNEO. Je m’occupe également du volet communication du service (réseaux sociaux, site internet, organisation d’animations et d’évènements, …) autour de nos missions d’information, de conseil et d’accompagnement des ménages dans leurs projets de rénovation énergétique. Parallèlement, je travaille sur la mobilisation des professionnels du bâtiment (via les RDV des pros notamment) et de l’immobilier (lien avec les acteurs bancaires). Je suis également présente au quotidien en appui technique des conseillers énergie (évolution des outils, veille…).
Quel a été ton parcours professionnel avant de rejoindre QCD ?
A l’origine j’ai une formation en aménagement du territoire. Après avoir travaillé un peu plus d’un an dans un bureau d’études environnemental en Touraine, j’ai repris mes études afin de me spécialiser en Energétique du Bâtiment. J’ai occupé le poste de conseillère énergie auprès des particuliers pendant 7 ans au sein de 2 structures différentes (l’Agence de l’Energie du CAUE du Val-de-Marne et l’Agence Départementale d’Information sur le Logement du Loiret) avant de rejoindre QCD en mars 2021.
Pourquoi as-tu souhaité intégrer l’Agence ?
Mon conjoint et moi ayant des attaches familiales bretonnes, nous souhaitions revenir en Bretagne. Après avoir travaillé 7 ans en tant que conseillère j’avais envie de me voir confier de nouvelles missions, d’ordre plus stratégique (lien direct avec les partenaires, les professionnels et les financeurs) tout en restant en lien avec le métier de terrain que je connaissais bien et que j’ai exercé avec beaucoup de plaisir. Le recrutement pour le poste que j’occupe désormais depuis près de trois ans réunissait tous ces critères et m’a incitée à postuler.
Tes fonctions et tes missions à l’agence ont-elles évolué depuis ton entrée à l’Agence ?
Si mes fonctions en tant que telles n’ont pas vraiment évolué, en revanche, le contexte dans lequel je les exerce évolue en permanence. Le transfert au niveau national du suivi des Espaces Conseil de l’ADEME (Agence de la Transition Ecologique) à l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) a un impact non négligeable sur mon travail au quotidien (changement d’interlocuteurs, évolution des outils de travail, fusion de dispositifs…) tout comme les évolutions continues liées aux dispositifs financiers (MaPrimeRénov’ notamment).
Sur quelles missions / projets travailles-tu en ce moment ?
Actuellement, je travaille, entre autre, sur la refonte du site internet de Réseau TYNEO qui a besoin d’être actualisé et rajeuni. Il constitue notre « première vitrine » auprès du grand public. La refonte se fait avec comme ligne directive, un site éco-conçu (donc assez léger) permettant un accès rapide à un premier niveau de conseil.
Quelle est ta plus grande satisfaction dans ton travail et qu’est ce qui te fait te lever le matin pour aller travailler ?
Le fait d’assurer une mission de service public et donc de travailler pour le grand public est une réelle source de satisfaction pour moi. Il participe à la sensation de se sentir utile et d’apporter un service concret de qualité.
As-tu une anecdote amusante sur ton métier à nous faire partager ?
Je me souviens d’une personne que j’ai reçue pour une étude sur les panneaux solaires photovoltaïques. En début de conversation, je l’interroge sur ses consommations électriques pour pouvoir évaluer l’autoconsommation possible. Elle m’indique ne pas avoir beaucoup d’équipements électriques et me précise être équipée « normalement ». En creusant son dossier, j’apprends qu’il y a une piscine chauffée, un SPA, que la maison fait plus de 300 m², et qu’un projet de voiture électrique est en cours …. Je pense que nous n’avons pas tous la même notion de la « normalité » (sourire).
Tu travailles au service de la Cornouaille. Que t’inspire ce territoire ?
Avant de venir travailler en Cornouaille, c’était un territoire que je ne connaissais pas. Ma belle-famille est installée dans le nord Finistère et ma connaissance du Finistère s’arrêtait donc aux limites de la Cornouaille, au niveau de la presqu’île de Crozon. Installée ici depuis maintenant trois ans, c’est un territoire que j’apprends à connaitre et à aimer tous les jours. J’apprécie beaucoup son identité historique et culturelle forte. J’ai d’ailleurs commencé à prendre des cours de breton cette année.
Quelle est ta devise dans la vie ?
Professionnellement, ma devise est et restera « L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas ». Personnellement, elle serait plutôt « à quoi bon remettre à demain ce qui peut être fait aujourd’hui ».
QCD s’attache à valoriser les talents de ses collaborateurs. Hormis tes atouts professionnels, tu as partagé avec l’équipe un talent musical. Acceptes-tu de nous en parler en quelques mots ?
Mes parents (eux-mêmes musiciens) m’ont offert la possibilité d’apprendre à jouer d’un instrument de musique dès toute petite. Après un rapide essai à la guitare, je me suis orientée vers le hautbois que je pratique maintenant depuis près de 25 ans, aussi bien en orchestre symphonique (CMAD de Quimper, Phil’art de Bretagne Sud à Lanester) qu’en orchestre d’harmonie. La musique fait un peu partie de mon ADN (elle adoucit les mœurs comme on dit), aussi c’est avec plaisir que j’ai partagé un moment convivial et musical autour d’un blind-test sur les musiques de films avec mes collègues lors de notre réunion d’Agence de fin d’année.
Plutôt crêpe ou galette ?
Sans aucune hésitation, plutôt galette (même si je sais que je ne vais pas me faire que des amis) ! Mes grands-parents maternels tenaient une crêperie dans le nord des côtes d’Armor, j’ai donc « baigné » dans le monde de la galette-saucisse depuis que je suis toute petite.