Publié le 5 juin 2023
Quimper Cornouaille Développement compte actuellement 32 collaborateurs, répartis au sein de cinq pôles, de la direction et des ressources. L’Agence s’appuie sur la diversité de profils de ses salariés et sur leur implication quotidienne au service de la Cornouaille.
Nous poursuivons cette série de portraits, en vous présentant Carole ESCARAVAGE, qui a rejoint QCD fin 2018. Elle occupe le poste de responsable du pôle Programmes européens territorialisés et Conseil de développement, et chargée du DLAL FEAMPA.
Carole, quelles sont tes missions à QCD ?
Je travaille au sein du pôle programmes européens territorialisés et Conseil de développement, que je coordonne depuis deux ans maintenant.
J’anime et coordonne des fonds européens pour les secteurs de la pêche et de l’aquaculture (des fonds aux acronymes un peu barbares DLAL FEAMP puis FEAMPA), en collaboration avec les membres du reste du pôle.
En quelques mots, j’accompagne des porteurs de projets (scientifiques, socio-professionnels entreprises…) pour qu’ils puissent bénéficier de ces subventions, des projets expérimentaux et collectifs. Je contribue à la mise en réseau des partenaires (notamment élus et socio-professionnels), au rayonnement territorial, régional voir national de ces projets cornouaillais. L’objectif de ces fonds est bien d’accompagner la dynamique économique du secteur maritime, offrir un effet levier à des initiatives innovantes. De 2014 à 2023, 24 projets ont ainsi pu être accompagnés.
Quel a été ton parcours professionnel avant de rejoindre QCD ?
Titulaire d’un Master en gestion des milieux marins, j’ai commencé en tant que volontaire international au sein de l’Institut de Recherche pour le Développement à Dakar au Sénégal. Je coordonnais un groupe de travail rassemblant des experts de 5 pays d’Afrique de l’ouest. L’objectif était de définir des indicateurs biologiques de suivi des aires marines protégées. Toujours basée à Dakar, j’ai ensuite rejoint le Centre de Recherche Océanographique de Dakar Thiaroye pour travailler notamment sur un projet européen en lien avec l’économie des pêches artisanales.
Forte de cette expérience, durant 7 ans, j’ai eu l’opportunité de travailler à Oceanic développement, bureau d’étude spécialisé dans les secteurs de la pêche et de l’aquaculture à Concarneau. J’ai participé à diverses études et projets pour des partenaires nationaux (IFREMER, DPMA..) et internationaux. J’ai notamment coordonné durant 5 ans un projet multipartenaires regroupant 8 pays d’Afrique de l’ouest sur la pêche artisanale maritime et continentale en collaboration avec l’institut Agro Rennes Angers et l’IRD. Ce fut un projet riche de rencontres, d’acquisition de compétences et d’intenses moments de travail !
Pourquoi as-tu souhaité intégrer l’Agence ?
Après avoir beaucoup travaillé à l’international, je souhaitais véritablement collaborer avec les acteurs du territoire, prendre part aux problématiques locales et participer pleinement à des projets de développement. C’est un de mes anciens collègues qui m’a fait suivre l’annonce. Le poste cochait pas mal de cases : accompagner les acteurs du territoire dans l’émergence de projets, travailler en transversalité avec un panel divers de partenaires, coordonner un dispositif européen… Je n’ai pas hésité. Le poste me permet de capitaliser mes compétences et connaissances passées, d’en acquérir de nouvelles évidemment et m’a offert la possibilité de travailler pour la première fois avec des élus.
Quelle est ta plus grande satisfaction dans ton travail et qu’est ce qui te fait te lever le matin pour aller travailler ?
Travailler en équipe, que ce soit au sein du pôle ou avec mes autres collègues de l’agence, pouvoir collaborer avec une diversité de partenaires et contribuer à une dynamique globale d’émergence de projets. Apprendre, me nourrir des expériences, des conseils de mes collègues et aussi profiter de leur bonne humeur !
Sur quelles missions / projets travailles-tu en ce moment ?
Actuellement, un nouveau fonds européen FEAMPA (Fonds Européens pour les Affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture) vient de débuter, alors que le précédent s’achève (FEAMP).
En collaboration étroite avec le reste de l’équipe du pôle, je travaille au démarrage de ce nouveau dispositif et à la clôture du précédent (phase de paiement des derniers projets accompagnés). Il s’agit de lancer la nouvelle dynamique autour de ce programme, intéresser/ mobiliser les nouveaux partenaires qui ont rejoint ce programme, impliquer encore davantage les acteurs locaux. L’objectif est également d’aller chercher les futurs porteurs de projets qui pourront bénéficier de ces fonds. Deux projets ont déjà été présentés pour obtenir des subventions ; d’autres sont en cours d’élaboration et j’accompagne donc leur émergence.
En parallèle, nous venons de finaliser des outils de capitalisation des projets soutenus précédemment (une brochure et des vidéos présentant les projets accompagnés) qui vont nous servir à communiquer sur le nouveau programme et valoriser les projets réalisés.
J’accompagne également le démarrage de l’autre fonds européen en lien avec le développement rural que nous coordonnons au sein du pôle (fonds LEADER – liaison entre les actions de développement de l’économie rural) en appui à la chargée de mission.
Si tu devais donner un seul adjectif à la Cornouaille, quel serait-il ?
« Riche » dans le sens diversifié. C’est un territoire avec une identité forte, un lien terre- mer bien présent, des paysages magnifiques, un littoral et des produits… gourmands et de qualité. Certes c’est au bout du bout…mais ça vaut la peine d’y venir !
Quels seraient tes conseils à un nouveau collaborateur ?
En tout premier lieu, prendre le temps d’aller à la rencontre des différents collaborateurs de l’agence pour avoir une idée globale des missions des uns et des autres, de leurs champs d’expertise et aller « sur le terrain » si sa disponibilité lui permet pour rencontrer nos mandants, nos partenaires et nos acteurs locaux.
Ne pas hésiter à échanger, partager et demander de l’aide aux divers collègues.
Un point important à QCD, qui participe à une pleine intégration au sein des équipes : penser à amener régulièrement des viennoiseries, gâteaux ou autres « lichouseries ».
Comment expliquerais-tu ton métier à un enfant ?
Une très bonne question ! Ma fille de 7 ans dit souvent « maman elle donne des sous aux gens ! », leur laissant penser que je travaille dans une banque.
Ce n’est jamais évident d’expliquer son métier quand cela ne correspond pas aux grands classiques connus et puis la description est dépendante de l’âge des enfants. En quelques mots, je dirais que j’aide les gens qui travaillent en lien avec la mer à obtenir des sous pour qu’il puissent réaliser des nouvelles expériences, tester des choses. En complément, je leur permets de rencontrer de « nouveaux amis » avec qui plus tard ils pourront travailler.
Quelle est ta devise dans la vie ?
Très simple et basique « Carpe diem ». On ne sait jamais de quoi demain sera fait alors… C’est sûrement pour cela que j’ai l’impression que les journées sont trop courtes.
Plutôt crêpe ou galette ?
Sans hésitation crêpe ; crêpe au jus de citron avec un peu de sucre…miam !