Des collaborateurs et collaboratrices au service de la Cornouaille [Chloé BIGER]

Publié le 7 novembre 2024

Quimper Cornouaille Développement compte actuellement 33 collaborateurs, répartis au sein de cinq pôles, de la direction et des ressources. L’Agence s’appuie sur la diversité de profils de ses salariés et sur leur implication quotidienne au service de la Cornouaille.

Nous poursuivons cette série de portraits, en vous présentant Chloé BIGER, chargée d’études aménagement et habitat, qui a rejoint l’Agence il y un an.

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Chloé, quelles sont tes missions à QCD ?

J’accompagne les collectivités dans l’élaboration et l’évaluation de leurs politiques locales de l’habitat. En ce moment je travaille plus particulièrement avec le Cap Sizun – Pointe du Raz dans l’élaboration de son premier Programme Local de l’Habitat (PLH) et avec Douarnenez Communauté sur le bilan de leur PLH actuel et l’élaboration du volet « Habitat » de leur futur PLUI-H. Concrètement, il s’agit de faire un diagnostic de l’offre et de la demande de logements sur le territoire (entretiens qualitatifs, analyses statistiques…) pour conseiller les élus sur les enjeux et pistes d’actions à mettre en œuvre.

Dans le contexte actuel de crise du logement on perçoit une forte tension sur le marché du logement (hausse des prix de l’immobilier et des coûts de la construction, explosion de la demande locative sociale, phénomène des meublés de tourisme etc.) et des parcours résidentiels grippés pour certains profils de ménages (primo-accédants, ménages fragilisés par leur situation professionnelle / familiale / personnelle : divorces ou séparations, emploi précaire etc.). Si certains leviers d’action relèvent clairement de l’échelon national (comme pour l’alignement de la fiscalité des meublés de tourisme avec celle de la location à l’année), les collectivités disposent d’outils qui leur permettent d’agir localement (OPAH-RU…).

Quel a été ton parcours professionnel avant de rejoindre QCD ?

J’ai travaillé une dizaine d’années en Ile-de-France avant de m’installer dans le Finistère en 2021 (les exilés du COVID !), principalement pour des collectivités de Seine-Saint-Denis. Je travaillais sur des projets en renouvellement urbain sur le territoire de Plaine Commune (reconversion de friche industrielle à Saint-Denis, projets ANRU à Aubervilliers…) et des études de stratégie territoriale (quels devenirs possibles de la Seine-Saint-Denis en 2030 ? Comment valoriser la Seine dans ses différentes dimensions – paysagère, touristique, économique etc. ?).

Pour faire court, je suis passée d’Aubervilliers à Audierne, pour un urbaniste c’est ce qui s’appelle faire le grand écart car les modes de faire la ville et les problématiques sont radicalement différents ! Mais avec l’introduction du Zéro Artificialisation Nette en 2021, mon expérience en matière de renouvellement urbain est devenue un atout.

Pourquoi as-tu souhaité intégrer l’Agence ?

J’avais fait mon stage de fin d’études au sein de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (l’agence d’urbanisme de Paris) et j’avais beaucoup apprécié faire de l’étude. Ce que j’aime à QCD c’est qu’on est une toute petite équipe, du coup on est beaucoup plus touche à tout que dans une grosse agence d’urbanisme. Ça tombe bien car ma spécialité c’est d’être généraliste. De nature curieuse, j’aime apprendre de nouvelles choses. Or pour parler d’habitat il faut justement savoir s’intéresser à ce qui se passe autour (l’attractivité du territoire, les enjeux socio-démographiques, l’activité économique pour la question du logement des actifs etc.).  

Quelle est la plus grande satisfaction dans ton travail et qu’est ce qui te fait te lever le matin pour aller travailler ?

Je suis très créative et jusqu’à présent je trouvais assez peu de marge de manœuvre dans mes précédents postes pour valoriser cette créativité. A QCD je peux laisser exprimer ma créativité : écrire une fausse recette Marmiton de la crise du logement, expérimenter des ateliers ludiques avec des « personas » pour sensibiliser les élus aux enjeux de la diversification du parc de logements…

Et puis l’ambiance de travail est vraiment très conviviale, ça joue énormément !   

Tu travailles au service de la Cornouaille. Que t’inspire ce territoire ?

C’est un territoire de « bout du monde », avec ses avantages (une diversité de plages et d’espaces naturels à 30 minutes de chez moi, des randonnées…) et ses inconvénients (l’accessibilité du territoire et la dépendance à la voiture…). J’ai observé une grande différence avec l’Île-de-France qui est révélatrice de l’attachement des gens à ce territoire : les jeunes qui quittent la Cornouaille pour aller faire leurs études ou démarrer leur vie professionnelle ont tous pour objectif d’y revenir un jour ou l’autre. Certes les attaches familiales jouent un rôle non négligeable dans cette tendance au retour aux sources, mais la qualité de vie n’y est pas pour rien !  

Quels seraient tes conseils à un nouveau collaborateur ?

Ce n’est pas vraiment un conseil, mais plus un argument pour donner envie de venir travailler à QCD. Si tu as envie de te lancer dans la préparation d’un semi-marathon ou simplement d’aller te dégourdir les jambes le midi tu trouveras forcément un(e) collègue avec qui le faire. Si tu as envie d’essayer le théâtre mais que tu n’oses pas ou si tu as envie d’aller voir une pièce de théâtre tu trouveras aussi des collègues qui sauront te faire partager leur passion.

Par contre, si tu dois faire attention à ton taux de cholestérol méfie-toi, les lichouseries trainent toujours dans la cuisine !

Merci Chloé pour ce partage !

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