Publié le 2 octobre 2017
À partir de 2018, écoles et crèches seront soumises à une surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI). Pour préciser les modalités de mise en oeuvre et identifier les leviers d’amélioration, les conseillers en énergie partagés de Quimper Cornouaille Développement ont organisé, le 7 juin 2017 à Pluguffan, une demi-journée d’information et de sensibilisation, à destination des élus, des techniciens et des responsables d’établissements de Cornouaille.
«Quimper Cornouaille Développement, dans son rôle d’accompagnement des collectivités, est aux côtés de l’ensemble des acteurs pour les conseiller dans la mise en oeuvre de la réglementation en matière de qualité de l’air intérieur.»
Sébastien Miossec, Président de Quimperlé Communauté, Vice-président et élu référent transition énergétique de QCD
Préoccupation sanitaire majeure, la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) a été instaurée dès 2010 par la loi Grenelle 2. Si le législateur a prévu de rendre obligatoire cette surveillance pour nombre d’établissements recevant du public (ERP), ce sont prioritairement les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans et les écoles maternelles et élémentaires qui ont été ciblés. En Cornouaille, ce sont ainsi près de 240 écoles maternelles et primaires qui sont concernées.
Les enfants passent en effet 80 à 90 % de leur temps dans des lieux clos (logement, transports, école ou crèche). Or, la densité d’occupation des crèches et écoles et le renouvellement d’air, souvent insuffisant, conduisent à des concentrations de polluants parfois plus élevées que dans d’autres lieux de vie. Absentéisme, perte de concentration, allergies sont les principales manifestations d’une qualité de l’air intérieur dégradée.
En 2014, pour la première fois en France, une étude exploratoire s’est intéressée au coût socio-économique de cette mauvaise qualité de l’air intérieur. Les conséquences ont été estimées, par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), à environ 19 milliards d’euros par an, soit près de 1 % du produit intérieur brut.
Face à ces enjeux sanitaires et économiques, les élus et responsables d’établissements cornouaillais sont et seront les principaux garants de la bonne application de cette nouvelle règlementation. Le cadre est maintenant défini reste à passer à l’action.
C’est tout l’objectif de ce dossier spécial: vous donner les clés pour améliorer la qualité de l’air respiré par les écoliers cornouaillais.