Publié le 24 avril 2014
Contexte de l’étude
En 2011 et 2012, le réseau des agences bretonnes a mené une analyse détaillée de l’armature urbaine de notre région («L’armature urbaine bretonne» novembre 2012). Ce travail s’est appuyé sur une synthèse bibliographique, un séminaire réunissant des spécialistes du sujet et une analyse statistique des trajectoires des aires urbaines bretonnes durant la décennie 2000. La question des relations et des échanges entre territoires n’avait pu alors qu’être effleurée. C’est pourquoi, en 2013, dans un contexte législatif marqué par l’Acte III de la décentralisation et la création des métropoles, le réseau des agences a souhaité travailler en partenariat avec l’INSEE sur l’analyse des flux entre aires urbaines bretonnes mais également entre le réseau breton et le système urbain national. Les résultats sont publiés dans Octant analyse, n°62 et 63, avril 2014, 5p.
Introduction
Plus intenses en Bretagne qu’en moyenne nationale, les relations entre aires urbaines s’effectuent de façon privilégiée au sein de la région mais aussi avec les aires urbaines des Pays de la Loire. Les échanges démographiques et économiques avec l’aire urbaine parisienne sont également nombreux mais ne constituent pas une spécificité régionale compte tenu du poids de la capitale.
L’armature urbaine bretonne fonctionne donc en lien étroit avec les Pays de la Loire et la région parisienne. Un quart voire un tiers des échanges s’effectue avec les autres grandes aires urbaines françaises prises dans leur ensemble, mais sans connexion forte avec l’une d’entre elles.