Publié le 20 octobre 2017
Cet observatoire socio-démographique de Cornouaille facilite la compréhension des dynamiques démographiques à l’œuvre sur le territoire.
L’analyse de la structure démographique laisse apparaître une progression régulière du nombre d’habitants depuis 1968, bien que l’on observe un ralentissement sur la dernière période entre 2008 et 2013. L’augmentation de la population, liée à un solde migratoire positif compense un solde naturel négatif. Elle confirme l’attractivité du territoire au sein et à l’extérieur de la Bretagne. La proportion de personnes agées est plus prononcée en Cornouaille que dans le reste de la région. Elle est en nette progression.
Avec une hausse depuis 2008 de la part de la population diplômée de l’enseignement supérieur, on observe une baisse significative du taux de scolarisation parmi la population âgée de 18 ans et plus. L’offre limitée de formation supérieure sur le territoire participe à expliquer cette tendance. Avec près de 90 % des Cornouaillais travaillant sur le territoire, l’étude des navettes domicile-travail montre toutefois un déficit d’emplois par rapport à la population active exerçant un emploi. Elle confirme que la grande majorité de ces déplacements quotidiens hors Cornouaille est effectuée dans ou depuis les principales agglomérations limitrophes.
Comme dans le reste de la Bretagne, le nombre et la part des foyers imposables sont en forte baisse depuis 2011, moins d’un foyer fiscal sur deux étant soumis à l’impôt en 2014. Un allocataire sur cinq est ainsi dépendant à 50 % ou plus des prestations sociales versées par la CAF en 2015 avec d’importantes disparités territoriales.
En 2015, sur le volet santé, on constate une densité de médecins généralistes et de chirurgiens-dentistes similaire au reste du Finistère même si l’on constate également de fortes disparités de répartition. Parallèlement, le nombre de consultations chez les médecins généralistes par bénéficiaire est légèrement inférieur au niveau départemental.